06/06/2015

Les maths mais c'est très simple

Les deux principales difficultées des mathématiques sont:
- de décrypter les notations mathématiques pour en extraitre les notions sous jacentes, d'une simplicité souvent déconcertante
- de comprendre la raison de l'utilisation d'une approche plutot qu'une autre, et donc l'objectif visé. Le contexte est une aide très puissante.

J'essaye dans la suite d'expliquer en quoi certaines notions mathématiques apparement complexes font en fait appel à des principes très simples.

* Mesurer la similarité de deux series temporelles (comprendre: suitre ordonée de nombres):

Si il y avait un seul nombre dans la série, on calculerait leur différence, en ignorant le signe. Plus la différence est grand, moins similaire sont les deux nombres.

En pratique:
- on fait la somme de la différence des éléments respectifs,
- on considère non pas leur différence directement mais une fonction caluclée à partir de leur différences

* Mesurer la diversité des élements dans une suite de nombres

On pourait vouloir comparer la somme de leur difference paire à paire.
Et pourquoi pas? Probablement par ce qu'il est necessaire de considérer n ² nombre pour une liste initiale de n nombres, ce qui n'est pas efficace et n'a pas necessairement de plus value.

en pratique:
On va mesurer la différence de chacun de ces élements par rapport à une valuer de réference, en l'occurence la moyenne.
On fait la somme de ces différences.

* Calculer la décomposition en fréquence d'un signal (comprendre: une suite ordonée de chiffre mesurée par un équipement électronique)

calcule la difference entre le signal et tout un ensemble de signaux généré pour des fréquence fixes et connues: la proximité avec chacun de signaux dit à quel point ce signal fixe contribu à la génération du signal.

le signal d'origine peut etre reconstitué par uen combinaison linéaire des coefficients

Dans le monde de tous les jours:
les fichier mp3 et autres formats compresés stockent la musique sous forme d'un suite de decomposition en fréquence à l'aide des contributions les plus significatives. chaque decomposition est fait pour un échantillon de temps donné. Il cela prends moins de place de stocker les coefficient pour un signal de 1 s, que le signal de 1 s.
les analyseur de frequence sur les joeurs de musique fonctionnent pareil, avec un nombre très restreint de frequences.

* maximiser deux fonctions à la fois

par exemple on veut maximiser à la fois le cout et la durée d'un trajet

le cas le plus courant:
maximiser la somme de ces fonctions... ou plus exactement un combinaison linéaire de celles ci.

* l'intégrale d'une fonction... qu'est ce que c'est?

C'est la somme de toutes les valeurs d'une fonction entre deux points A et B, multiplié par la distance entre A et B.

=> on intégère dans une seule dimension à la fois, i.e. pour un seul parametre de la fonction

à garder dans un coin:
Une intégrale d'une fonction donnant à une dimension donne une aire
Une intégrale d'une fonction à deux dimension donne un volume
etc.

* la derivée d'une fonction... qu'est ce que c'est?

C'est définir analytiquement comment se comporte une fonction autour d'un point

=> quand on dérive selon une seule dimension à la fois, i.e. pour un seul parametre de la fonction, on note l'opérateur donnant la dérivée d/di, d car on dérive, di car 1) c'est l'unique dimension selon laquelle on dérive et 2) c'est ce qui permet de retrouve la variation de la fonction à partir de son intégrale sur i

=> si une fonction à plusieurs parametre, sa derivée est l'ensemble des dérivées selon chacune de ces dimensions (ce qui se représente bien avec un vecteur, ie un tableau à une dimension).

=> si on considère la dérivée d'une fonction à deux dimension selon deux dimensions à la fois, on note d/dij, l'ensemble des dérivées se représente bien avec une matrice (ie un tableau à deux dimensions)

entre un point A et B la la difference entre f(A) et f(B) est égale à la somme de la fonction dérivée de f entre A et B pour l'ensemble des points qui s'y trouvent.

=> c'est donc égale à l'intégrale de la dérivée, divisié par la distance entre A et B.

* une fonction... qu'est ce que c'est?

La fonction est le verbe mathématique, elle est composée d'opérations primitives comme l'addition ou  la multiplication, ou peut avoir une définition fixée par une table, comme la fonction logarithme.

Une fonction transforme un ensemble une donnée en une autre donnée

* un vecteur... qu'est ce que c'est?

c'est un tableau à une dimension

qui à la particularité d'etre une ligne ou une colone

la multiplication de deux vector n'est possible que si celui de gauche est ligne et celui de droite colonne. (=> d'ou l'utilisation fréquente de l'opération transposition)
! cette opération fait deux chose à la fois: la multiplication de chaque couple d'élement, et la somme du résultat de ces opérations !

utilisation:
- si un des vecteur est un vecteur de scalaire et l'autre un vecteur de fonction, on peut ainsi représenter/noter une combinaison linéaire
- une série temporelle est un vecteur


* une matrice... qu'est ce que c'est?

c'est un tableau à deux dimensions

pour lequel l'opération de multiplication est définie d'une facon particulière

c'est une strucure de donnée générique: le lien sémantique définit par la celule à une position particulière est totallement dépendant du contexte.

Une utilisation importante des matrice est la représentation d'unc ensemle de fonction linéaire. Dans ce cas, chaque ligne de la matrice (si elle est à gauche de l'opérande, ou colonne si elle est à droite) represent le vecteur d'une combinaison linéaire.


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idées à placer:

Un site web permettant d'expliquer en termes simple sle charabia d'une équation mathématique serait très utiles. On perd un de ces temps à décrypter des notations... C'est comme le sens conventionel du courant en éléctricité, une source inutile de confusion et une grande perte de temps qui se chiffre en centaines de milliers d'heures.
Je pense que si on était obligé d'écrire ses équations dans un éditeur d'équation ca aiderai déjà à y voir plus clair nous meme.


15/02/2015

De what we all want at work

Spoiler: whatever is our trade, we all crave for novelty and complexity: to do it if possible, to study it otherwise. But we almost never get to do it.

Immunovirologists are interested in working the deadliest virus on Earth, yet they likely get a job working on allergies.

Architects are interested in building the crazyest building, yet they likely get a job designing the most boring building.

Artificial intelligence scientists want to create confusingly smart algorithms, yet they get to do teaching or project management first and software engineering second.

Computer security experts are interest in studying and attacking the hardest networks, yet they got to do consulting selling useless product and services to clueless consumers.

Software engineers are interested in doing some algorithmics, yet they got to do just simple and boring coding.

14/02/2015

De how to invest in R&D

Money is the nerve of war - imperial wars.
Motivation is the nerve of war - partisan wars.

Same applies to economy, the real economy.

Large companies have the power to invest swaths of money and get little for it. 
Small companies led by passionate people could with little money create real value.

The issue are that:
- large company have too much money and not enough ideas -> they tend to invest in many wrong (because unsuccessful) directions, hopping for the best, i.e. that what they were working on takes off almost inexplicably.
- small companies, even individual, have more motivation than means -> they tend to work in one unique direction, the one they hardcore believe in, and as such are not rational. However, they might strike gold, because they are actually doing.

Both act irrationally, but there is a way to combine rationaly both: for large companies to buy small companies or individual and give them means.

And that's what happens.

I don't speak about buying sucesful startups like youtube, flickr, snapchat.

I speak about buying unknown companies or individuals that have little to show for.

There is a whole business in that. But this works properly not microcredit styles. It works strong backing style. If you put too much pressure on paying bills, you'll burn the usefull effort and time of people in useless stuff. If you want a solid product, you have to give a solid backing, without conditions. Just empower people by giving them the responsabilites of working for themselves - not a picky manager.

Because, at the end of the day, large companies manage many bullshit products most of which die, and real work gets done by passionate people that have their feet on the ground, project and management of little to do with it. The only thing that is needed in a project is the cash to develop something.

Same with individuals and small companies: you only do go work when you believe in what you do. And individual know more closely than large companies what works: because they are end users they know their needs. They don't need market studies, they are the market. Layers of hierarchy is an hindrance.

So for R&D tasks, hire normally talented and widely passionate people, they do the real stuff. You'll get much more from them than from people who work for money - and they are in much greater availability than highly talented ones. Work is about money only when you have no interest in what you do, otherwise you could do it for free.

Give R&D staff cash an freedom, and they'll do great stuff. Better invest 1 million in 8 yp than in 1 preventive patent.

Climbing the hierarchy ladder gives you more money, but also there it is mainly for the pleasure of being in command (to say the least) that drives people. That's why CEO guys for whom work is a passion can not understand regular employees for whom work is a hassle.

Anyway, the more money you pay an employee, the less life looks like a script and the more life looks like a game where you have the upper hand over it, therefore the more enjoying it is, and an happy employee is a productive one. So raise the salaries to raise the profits.








06/02/2015

Mathematical Notations are Hell

The problem with mathematics is simple: notations. It make everything hard. Specially for the student that freshly joins the university and has to deal with a lot of similar yet incompatible notations and corresponding way of thinking. There are a lot of loosely defined conventions (when not an article's author ones) that make understanding mathematical text .

For instance:
f: is it a function, is it a scalar?
a: is it a function, is it a scalar?

What a strange notation system where letter of item of the same set have implictly different type, unless explicitly stated otherwise.

For instance:
f: should be a function
a: should be a scalar, or a vector
m : shoud be an integer index

if the value of the character is so important to its type then why changing case, changes types, but in unrelated and incompatible ways?

For instance:

F: integral of f
F: set named F
F: function named F
A : matrix
A : vector
A : set
M : matrix (and only a matrix)

What a strange notation system, where a space and lack of it have a signification?

For instance:
aa = a*a
a a = a*a

What a strange notation system where symbols have very different meanings:

For instance, what do you read here?

f(a) : apply the function f with the parameter a
f(a) : multiply the scalar f with scalar a
f(a) : multiply scalar f with vector a

f^a : scalar f to the power a
f^a : function f in a set of family of functions indexed by a?
f^a : scalar noted f^a

What a strange language where the semantics of operation can change:

For instance:

f(a) : apply the function f with argument a
f(a) : declare a predicate f for argument a
f(a) = : define the value of f for a variable called a (unbound variable, ie generic)
f(a) = : define the value of f for a value called a (bound variable, ie given)

Maths are hard to understand because mathematical notation are notation, they are not a language. Which means that with every field, subfield and individual research paper tou have to learn from scratch what the scrible you read mean.

In a sens they are a spreceise a writing "todo: buy stuff" on piece of paper: when you'll read it you'll have to struggle a lot to understand what the author meant.

That's too bad to crush the opportunity of the masses to understand an use mathematics on the whim of using notations. Like the dreadful conventional direction of current in electrical engineering... which is like calling a fish a pig an then trying to understand how do pig swim.


A great source of confusion come from the fact that sometimes letter denote vectors rather than scalar, and operations apply differently to them. Because summation and combination operations are implicit, it makes it more difficult to understand. For instance when considering matrices, it is important to know it it is a product or a tensorial product that is applied.

When multiplying two letters, possibly:
- we multiply a vector by a scalar which yields a vector,
- we multiply a line vector by a column vector, which yields a scalar
- we multiply a column vector by a line vector, which is an error
- we multiply a matrix and a vectors,  or a matrix and a scalar, etc.


26/11/2014

Cunning and Crazy Energy Management through Simple Physics Tricks


I am amazed by this: half the world spends energy cooling while at the exact same the other half of the world spends energy warming

There must be something to do about this!

Here are my not-serious-but-why-not proposals to deal and additional ideas about energy efficiency.

They mainly revolves around 4 principles: energy storage, energy transfer, energy shielding and energy production.

* build North-South bidirectionnal heat pipelines

It is like building very long aquaducs, up to a quarter of the diameter of Earth. The heath-transfer fluid gets warmed in the tropics while it cools them, then goes back towards the poles where its get cooled while warming the places.

But will it consume less energy pumping heath in the pipe than pumping in and out it locally how it is currently done? If the same principle of aquaducs can be exploited maybe not.

Will the transfer be so slow that heath disipate in the pipes before reaching destination?

* build East-West bidirectional electricity pipelines

if not for heath, the same principle could be applied with solar electricity: it should be captured on the sun-facing side of Earth and release on the other side of Earth. This way solar energy is also usable at night.

two mains issues: the energy dispersion along lines thousand km long, and the current low efficiency of solar production.

* build energy capacitors that capture the heat during the day and release it at night

Have water stored in an undergound thermos.

The circuit is the following: themos > heat disipator (inside building) > heat collector (outside building) > thermos.

During the day cool water is pumped up to the disipator where it cools the building, then it goes to the heat collector when it is warm, where it gets warmer, then it goes underground to the thermos.

During the night warm water is pumped to the disipator where it heats the building, then it goes to the heat collector when it gets chiller, where it gets colder, then it goes to underground to the thermos.

the fluid could be any heath-transfert fuild,
the disipator could be standard radator
the collector could be solar panels

usuable only when there are great difference between day/night temperatures. i.e. in summer and desertic areas and unusable in winter.

* collect cold in winter, release it in summer, collect heath in summer, release it in winter

same idea has previous one but on much larger scales, both time-wise and dimension-wise.

* build with smartly-designed material that can disipate heath quickly and collect it difficultly and vice versa

e.g. metal sheets folded in a fractal patterns: it has lots of surface in a small space

for insulation: the longer the heath has to travel to get to the actual wall the harder it can warm it. A metal brick build in such a way would provide the largest possible paths for heath while still being sturdy.

for dissipation: the larger the surface of the disipator the more easily heath can be pumped out of the building.

* build thermos buildings

the building will be a large thermos bottle with windows in it. The layer of empty space between the two walls will make heat difficult to enter the building in summer and to exit the building in winter.

In order to prevent risk from large implosions, make small cells of vaccum.

* build underground buildings

no sun no heath, no wind no snow no rain no cold, stable temperature throughout the year, but no natural light also. Yet energy-wise that's good. Issue being that is not interesting to build "earth-scrapper", the opposite of sky-scrappers, because the deeper one get the hotter it gets, and then AC would need to be use throughout the year. Might be too dangerous in highly seismic and sinkhole areas. Would leave the outside for parks and nature.

* use IR opaque glasses for windows

just let the visible light in, not the heath light, so that it gets reflects both from the outside to keep the room cool in summer and from the inside to keep it warm in the winter.

* use opaque-adjustable glasses for windows

because mot of the energy of light come in precisely at visible light wavelength, being able to control the amount that is in is important. This is already done with adjustable blinds or diaphragms in front of the windows.

But Would be much better if it didn't impair vision. What about micro blinds not seeable (i.e. visible)? Or a layer of LCD so that the amount of light is adjustable? LCD requires power but this may less than AC. Stable LCD that maintain state without electricity.

Poor could get cheap one piece LCD, while rich could get actual screen able to make shades and fancy patterns. There is definitely a business to do here.

* store surplus electricity and release it to match consumption peaks

the idea is to have a constant supply of energy able to manage both baseline consumption and peak production. Energy can be produced outside peak hours and then released. Not having to switch on and off facilities is also a benefit.

for instance flywheel energy storage could be used.

nuclear energy comes to mind as a particularly suitable primary source, but so is solar energy, captured during the day and released at night.

* collect energy in the deserts

not oil of course, but what desert provide the most: space, sun exposition and day-night temperature difference.

I have in mind specifically the sand deserts of Africa and Arabia. They are very vast, very scarcely populated and intensely illuminated. Even large ugly energy production facilities would not bother people.

The energy collected should be either transformed, or pumped through a grid directly to distant foreign countries.

As always the questions are: would be this efficient, and if not, when will it become?

* capture the energy of heat with anti-refrigerators

build heat pumps and heath concentrators. This way heath collected at bellow boiling temperature can be collected and gathered at above boiling point temperature. The aim is to be able to produce heath or electricity (by associating turbines) in any place and any conditions.

In a way we aim at building an anti-refrigerator: we capture the heath outside a confined space, therefore cooling the exterior, in order to heath the interior of the box.



What are your crazy ideas for reducing energy consumption?


24/11/2014

Management, Manipulation, Mensonges et Mauvaise foi : comment mon ex chef m'a mis la misère

Mon ancien chef ne touche pas une bille en science et n'a aucune morale, mais n'est pas pour autant nul en tout, bien au contraire. Il est deux domaines dans lesquels il excelle: la manipulation et le management. Voyons plus en détails comment il s'y est prends.


Le premier signe qu'il est très fort en manipulation, c'est qu'il parvient toujours à ses fins. Pas une fois à la fin d'une réunion il n'a été décidé autre chose que ce qu'il avait déjà décidé.

Le deuxieme signe qu'il est très fort en manipulation, c'est que ces décisions de fin de réunions, ce n'est jamais lui qui nous demandait directement de les réaliser, mais nous qui nous y engagions.

Le troisième signe qu'il est très fort en manipulation, c'est que quand on remet en cause certaines choses il n'hésitait à mentir pour lui donner un aspect favorable.

Le dernier signe qu'il est fort en manipulation, c'est quand on pleure seul de rage sur son lit en repensant à ce qu'il nous a fait vivre. Cela ferra l'objet d'un autre post sur mon expérience avec le harcellement moral.

Le véritable signe qu'il est fort en manipulation c'est que j'en suis à ce point mal que près d'un an après les faits j'en vienne à écrire à propos de cela un post long et détaillé. Cela est loin d'etre ma première tentative de comprendre ce qui m'était arrivé, mais la première qui a porté.

Je reviendrai plus tard sur ses techniques de manipulation, je veux d'abord présenter ses techniques de management, qui, elles, pretent moins à controverse, quoi que nous verrons que c'est en fait loin d'être aussi simple.


* Management

Ses techniques de management sont largement bonnes, je les présente ici, et elles sont indénibablement positives si on les juges à leur valeur faciale. Moi meme je les sentais comme habilles et sensées quand je les vivais.

Cependant nous verrons juste après les revers de ces méthodes en pratique.

règles et leurs aspects positifs

MG1) Il est très souriant, très aimable et a l'air de sincèrement se soucier de vous. Et je pense que c'était largement le cas, dans la mesure néanmoins où il a besoin de vous.  Il est presque affable meme quand il vous propose à boire et des petits gateau presque systèmatiquement et qu'on commence les réunions en bavardant. On se sent à l'aise, on le sent spécial, on se sent spécial, on a envie de ne pas le decevoir.

MG2) Il fait en sorte que chaque réunion se termine par une decision claire, et ce que l'on doit (i.e. les autres doivent) avoir fait pour la prochaine fois. C'est assurément une bonne pratique.

MG3) Lorsqu'on lui écrit un rapport il faut qu'il ai une structure précise: après avoir expliquer tous les détails de ce qui a été fait, il faut écrire à la fin trois choses: un résumé très succint des résultats, une liste de suggestions d'actions et préicser une action particulière que l'on recommande. L'idée étant qu'il puisse se contenter de lire la conclusion et les suggestion sans avoir à lire le reste pour pouvoir décider.

MG4) Lorsque vous avez une idée personnelle il dit: "je suis très content que tu aies pensé à cela, et je pense que ca sera très bien que tu travailles dessus, mais après, je pense que la priorité maintenant est de travailler sur telle autre chose", et cette chose est toujours ce sur quoi il veut qu'on travaille.

MG5) Il est très entousiaste et ambitieux à propos de vous, à propos du projet et à propos de son approche. Il déploie force de superlatifs et adjectifs positifs. On se sent très motivé, on a à coeur de réussir et on y croit. La vision qu'il a pour nous et notre travail, dit-il, est de publier dans "science" ou "nature", rien de moins.

MG6) il est préfère le travail de fond aux petites modifications incrémentales, et donc est ok par rapport au fait de publier peu, dans l'idée de publier très bien. Voilà qui semble avant gardiste.

MG7) il dit souvent aux gens qu'ils doivent "push extra hard" sur leur travail. Il dis cella en contrepartie de requetes personelle, meme minime, et il dit cela aussi quand le travail n'avance pas car il ne donne pas les résultats qu'il souhaite. 

MG8) il supervise de loin, infrequement et rapidement, ce qui a pour but de lui dégager un maximum de temps libre pour lui meme et de laisser un maximum les autres s'occuper du travail concret.

MG9) il laisse à ses subalternes de l'autonomie.

aspects négatifs des règles

MG1: une fois qu'on a percé à jour que quand il n'a pas besoin de nous il pourrait tout aussi bien nous planter un couteau dans le dos, on perd toute confiance en lui et toutes ses mimiques de sympathiques deviennent repoussantes.

MG2: avoir une décision est bien... quand il y a des décisions à prendre. Prendre des décisions meme quand il n'y en a pas à prendre est inutile et témoigne d'un manque de vision et d'assurance.  Prendre des décisions quand on a pas eu le temps d'aborder les différents aspects de la question est mal. Prendre des décisions sans avoir pris en compte le feedback des derniers résultat est très domageable. C'est pourtant ce qui se passe avec lui presque à chaque réunion.
Pire encore, sa constance dans l'insconstance: il ne se souvient jamais de ce qu'on a discuté ni décidé lors d'une dernière réunion, et en pratique presque jamais il ne s'intéresse pas à cette décision qu'il prend bien soin d'établir.

MG3: il ne lit pas les rapports, et le plus souvent pas meme les conclusions. il ne cherche pas à comprendre les détails de pourquoi les résultats ne marche pas. Il est impossile dans ce cas de faire des choix informés. La plupart des décisions qu'on a prise - qu'il a prise - sont des directions aléatoires. Et non seulement il l'assume mais il le proclame.

MG4: en pratique on ne travails jamais sur ses idées personnelles et toujours sur les siennes. Donc il ne considère pas ses postdoc comme des chercheurs mais comme des "super larbins" i.e. des étudiants de Master qui travaillent plus vite. Si ses idées étaient bonnes ou qu'il avait une expertise du domaine, ca pourait encore passer, mais ce n'est pas le cas, et se priver de l'avis, du talent, de l'experience et de l'immagination de ses collaborateurs est une grave erreur.

MG5: cet enthousiame avait pour seul but de nous motiver à travailler avec ardeur. Il nous présentait une carotte gigantesque au bout d'un travail énorme. En vérité cella était illusoire. Lui meme n'a publié qu'une fois dans la revue science et en tant qu'auteur le moins significatif d'un article. Qui plus est le terme qu'il utilise le plus est "cool" et c'est de loin son critère le plus important pour décider d'une direction de recherche et juger la qualité d'un papier ou d'un travail. Ce qui va sans dire mais mieux en le disant, est extrèmement réducteur et peu approprié.

MG6: une telle approche en science est tout à fait louable. Cependant lui meme avant de se permetre cela a fait tout un tas de petites publications futiles. Si on ne publie pas c'est plus grave pour nous, postdocs et étudiants, que pour lui.

MG7: travailler trop c'est mal. Cella pousse les gens à l'épuisement voir au burn out. A ma connaissance nous sommes au moins deux à avoir fait un burn out pendant l'année que j'ai passé sous sa direction. Et cela c'est très grave car c'est une perte de productivité et de motivation à long terme. Tout ca le plus souvent pour des gains à court terme. Troquer des requetes contre du travail en plus, fait tout à fait sens logiquement, mais en pratique laisser les gens vivre leur vie et accepter des petites aménagement et pertes rapporte plus que de vouloir les gérer comme des machines. La gestion comme des machine marche si bien que les gens se cassent.

MG8: Il se comporte comme si il était un roi au dessus du travail et de ses détails et qu'il avait pour fonction de régner sur une cours d'étudiants. Il en a le flègme et l'arrogance, comme si tout ce qu'il faisait pour nous était une concession bienveillante. Sa responsabilité s'arrete cependant bien vite, il dit que pour lui idéalement son role est de trouver un titre d'article une idée de figure principale, et de laisser les autres faire le reste. Son travail consiste alors à aller dans des réunions et à dire et écrire qu'il est très occupé, mais à être rarement présent dans tous les cas. A etre aussi loin des réalité du travail il devient un mauvais leader, à se donner des airs plus qu'à faire il perds la confiance des autres.

MG9: les gens autonomes sont plus motivés et connaissent à fond leur sujet. Cependant il n'écoute aucun feedback de ceux qui ont les mains dans le camboui et c'est lui qui prends toutes les décisions. En étant aussi éloigné du travail il prends des mauvaise décisions, en ne faisant pas confiance à son équipe pour etre autonome dans l'approche du problème, il se coupe de beaucoup de possibilités et rend son équipe moins efficace.

Au final je soupconne que le facteur principal est que cela n'était pas sa spécialité il ne savait pas quoi publier et dans quelle direction rechercher. Ses compétence de management ne sont pas mauvaise. Elle sont cependant appliquées avec cynisme et hypocrisie par quelqu'un qui ne sait en réalité pas dans quelle direction rechercher.

* Manipulation

A bien y regarder plusieurs de ses techniques de management sont pour la plupart des techniques de manipulation. Retrospectivement, après avoir écrit ce post, je me suis rendu compte que la plupart des techniques sont celles de "How to win friend and gain influence" de Dale Carnegie, et que mis à part la remise en cause de sa personne il les applique presque toutes.

aspect manipulatoire des règles de managements

MG1: etre sympathique et se rendre sympathique, est très bien, sauf quand c'est avec des arrières pensées. Se faire le sympa, est probablement la plus simple des techniques de manipulation, il est plus difficile de dire non ou decevoir qqun qui semble vous accorder de la valeur. Le fait que l'on commence à travailler uniquement lorsqu'on est à laise avec ses gateau et la conversation est une manière de manipuler notre état pour que l'on soit plus consensuel et réceptif. On se sent à la fois à l'écoute et redevable de ses largesses.

MG2: prendre une décision n'est pas de la manipulation, sauf qu'il fait en sorte que ca soit systèmatiquement vous qui énonciez la décision "je dois faire X" il ne dit jamais lui meme "tu dois faire X" mais toujours "ca serait bien d'étudier X, qu'est ce que tu va faire?". Cela est une technique de manipulation qui exploite le fait que lorsqu'on s'engage verballement on se dédie beaucoup plus à la tache. 

MG4: il ne dit pas frontallement non à notre idée personnelle, au contraire il en dit beaucoup de bien! Il dit simplement qu'on pourra la faire après qu'on ai fait autre chose, ce qui ne vient jamais. Et meme cela il le dit le moins directement possible: "je pense qu'il vaut mieux commencer par (mon) X et ensuite faire (ton) Y, est ce que tu es d'accord?". Avec un tel compromis il est difficile de protester et on aquièce, c'est une stratégie de reciprocité accompagné par des mots doux et positifs. Qui plus est, comme dans M2, cela nous fait engager verballement à faire ce qu'il a dit, sans pour autant nous en avoir donner l'ordre!

MG5: l'entousiasme été produit par une promesse très grosse et très vague, mais pas logiquement intenable. De plus elle semblait dépendre de notre ardeur au travail, alors que ce n'est uniquement le cas. Cependant ni que le but était hypothetiquement atteignable ni que ca depende de notre ardeur n'était contestable. Donc on a tendance à engoufrer tous ses efforts de manière déraisonnée.

MG6:  Ne pas pousser à publier dans un environnement publish or perish n'est pas raisonable en pratique. C'est avant gardiste ou suicidaire. Et quand on comprends que son personnel est pour lui du personnel remplacable à volonté, c'est meutrier d'un point de vue académique. La manipulation consiste à faire croire que c'est bien pour nous, alors qu'en réalité c'est surtout bien pour lui: pour qu'il publie un travail de fond qui lui valle une grande reconnaissance qu'il désire tant.

MG7: encourager les gens est une chose, les tromper en est une autre. Les encourager à l'effort quand soi meme on ne fait rien c'est bas, et quand en plus on a quelque chose à en retirer c'est encore plus bas. En cella il se sert de l'autorité et non de la seduction pour pousser les gens à agir.

MG8: la manipulation consiste à se donner une image de génie et de personne très occupée afin d'exercer de nous pousser à etre le plus bref dans nos rapports avec lui et le plus soumis possible à ses décision quasi divinnes.

MG9: des gens qui se sentent responsables et autonomes sont plus motivés. Mais le piège est qu'ils sont autonomes uniquement pour faire ce que lui a décidé de faire: tout raisonnement et approche indépendante est au contraire systèmatiquement découragée (ce qui en recherche est un comble, doublement quand ca n'est pas son domaine d'expertise). Au final on devient une machine à executer ses volontés, ce qui est déshumanisant, et on est trompé sur notre situation.

* Mensonges et Mauvaise foi

Ses mensonges les plus fréquents était de nous faire croire en ses compétence et qu'en travaillant extrèmement dur selons ses directives on aurait des résultats incroyablement bons que l'on publiera dans les meilleurs revues du monde. Cela était son mantra pour nous tous. Il nous regardait en souriant en ayant l'air insipiré et le répétait sans cesse, plusieurs fois à chaque fois qu'on le voyait. On y a tous cru, la plupart y croient sans doute encore.

Quelques exemples:

- le covoiturage de la misère

Dans l'entretien d'embauche mené à distance il avait dit que je devrais vivre dans la ville B, où il habitte ainsi que les 2 autres membres de l'équipe, bien que l'université et les étudiants se trouvent dans la ville A. La raison: lui meme ne vas pas souvent à A et ca serra plus facile pour faire des réunions, qui plus est on fait du covoiturage pour aller à A. En pratique c'était bien différent: peu de réunion - mais je suis immédiatement accessible pour lui, le covoiturage est l'exception quand il a besoin de terminer une réunion avec nous plus tot - pas la règle ni l'esprit de partager le trajet, et surtout il s'est produit l'histoire vexante suivante.

Après m'avoir amené 3 fois et en étant (lui) apparement ravi de la conversation de son nouvel employé, à la quatrième quand les nouveautés s'étaient taries il a dit: "tu sais je pourrais ne pas t'ammener, et si je te prends je pourrais te laisser sur le bord de la route aussi...". J'étais baba, je ne comprenais pas de quoi il parlait. Il a dit que "d'autres pourraient aussi ne plus avoir envie de me prendre si tu ne fais rien". Au final ce qu'il voulait - et dit indirectement en me laissant prononcer le mot - c'était de l'argent. Je lui ai demandé quels étaient ses arrangement avec son autre postdoc (avec qui il covoiturait sans problème): il payait l'essence, et ce jour là il venait juste de payer l'essence. Il a donc dit "c'est bon pour cette fois, je te fais une fleur je t'apporte".

[ pour le contexte et comprendre à quel point c'est petit de sa part: il roule dans une Mercedes extrèmement luxueuse, il gagne 12000 euro par mois et dans ce pays le plein coute moins de 15 euro ]

- mission phantome et réelle hypocrisie

Le premier papier que nous avons eu accepté dans une conférence était aux USA. La conférence était également 6 mois après la fin de mon contrat. Je lui ai demandé lors de mon dernier jour s'il me paierait la conférence. Il a dit que non, que si je voulait y aller peut etre mon prochain labo me paiera la voyage. Quelle mauvaise foi! Si lui meme n'était pas pret à me payer un voyage pour un travail qui l'interesse directement, comment pouvait il me faire gober qu'un insititut hypothétique qui n'aurait aucun intéret me paye le voyage. Ce sur quoi il ajoute: "mais peut etre une étudiante ou moi nous pourrons y aller et ca serra bien, ca ferra connaitre le travail".

Pour une fois je me suis pas laissé démonter par un argument bidon, j'ai répondu calmement: "l'intérêt d'aller à une conférence n'est pas de présenter un travail mais de faire du networking, rencontrer des gens". Ce à quoi il a répondu avec un air appeuré "c'est vrai". Et j'ai meme ajouter que j'en avais particulièrement besoin, ce qui n'a bien évidement rien changé à l'affaire.

premier mensonge: faire croire qu'un autre institut paiera pour moi, afin que je ne le solicite pas.
deuxième mensonge: présenter une conférence sous un jour trompeur afin de me faire croire que j'aurai autant à gagner en n'y allant pas et que donc je ne le solicite pas

Le fin mot de l'histoire, plusieurs mois après, c'est lui qui y est allé et il y a fait beaucoup de networking. Et pour y aller j'ai du lui envoyer un papier afin qu'il se fasse rembourser ses frais. Il a vraiment eu le beure et l'argent du beure dans cette histoire (et la laitière en plus, si je vous racontais l'histoire entière).

- un, deux, trois mensonges

Lorsque le principal projet sur lequel j'ai travaillé sous sa férule ne donnais toujours pas de résultats, j'ai décidé de mon propre chef de travailler sur un projet secondaire que j'avais laissé de coté. Je l'en avais informé, et au bout d'une semaine, alors que déjà des résultats commencaient à venir il m'a dit "jai décidé qu'il vaut mieux arreter l'ancien projet et se concentrer sur celui là". Sans blagues... Il faut pas qu'il perdre la face je comprends. Mais ca montre bien qu'il n'accepte pas ses responsabilité, à savoir l'échec de l'ancien projet pour lequel il m'accuse, et qu'il n'accepte pas que d'autre personnes que lui peuvent avoir des intitiative - pire, des bonnes initiatives. Et donc pour couvrir cela il fait croire que c'est lui qui prends les bonnes décisions retrospectivement. J'ai pas mouffeter pour ne pas jeter de l'huile sur le feu, mais c'est sur que d'autres ne pourront que le croire.

* Attitude personnelle

Quelques autres traits de son caractère:

- un dédaigneux

parler derière le dos des gens et en dire du mal d'une manière extrèmement crues. Par exemple un étudiant très sympa mais qui avait du mal dans ses études: bien loin de se pencher sur son cas pour l'aider (ce que j'aurai fait, et ce qui est le role d'après moi d'un enseignant) il l'appelait "the looser" et essayait d'en rire avec les autres professeurs.

par rapport à un labo particulier que nous connaissons tous les deux, il dit c'est bien ce qu'il font, mais c'est assez "meh" (i.e. un "bof"). Il dit de meme du reste de la recherche en informatique. Il aime particulièrement dire que ce que font les autres c'est nul et qu'ils sont mauvais, sont visage s'éclaire vraiment à ces moments là.

- un opportuniste

Sa spécialité initialle était l'argumentation, qui est une sous thématique de l'intelligence artificielle et de l'informatique. La spécialité de l'équipe qu'il dirige est "l'informatique appliquée aux sciences sociale" avec si possible du big data.

Il clame haut et fort ne pas s'intéresser à l'informatique et vouloir travailler dans le domaine de "computational sociale science" par ce que c'est plus facile de publier dans des journeaux prestigieux. Et en effet c'est un travers reconnu de cettes branche: il y a bcp de publications assez creuses qui se retrouvent effectivement très haut.

Il travaillait sur le crowdsourcing tant que c'était à la mode, mais pas trop à la mode. En effet, une fois que tous les résultats le plus simple à obtenir on été obtenu, effectuer un travail de qualité, meme moyenne, requiert trop de connaissance de la litérature et trop de connaissance spécifique, il a décidé d'arreter et de passer à autre chose.

Il choisit un domaine de recherche non pas par interet scientifique, mais par facilité de publier afin d'obtenir ce qu'il veut: de la célébrité. Il l'a fait sur le conseil d'un ami (Manuel Cebrian) très bien connecté dans ce millieu là justement et vers lequel il se tourne systématiquement pour toute décision scientifique importante.

- tous pour lui et lui pour lui

Il est quelqu'un qui aime beaucoup sa propre personne et qui ne lui refuse rien: splendide appartement, splendide voiture, splendide emploi. Son ambition personnelle est à court terme l'argent, à long terme la célébrité, et dans tous les cas le pouvoir.

Il n'aime pas beaucoup travailler par contre, et il n'aime pas non plus son domaine de recherche: l'informatique en générel et quoi que ce soit d'autre en particulier. Pour réussir il doit donc s'appuyer sur le travail d'autruit. Et c'est en cela qu'il est le plus fort. Il sait extrèmement bien faire deux choses: tirer son épingle du jeu et faire travailler les autres pour lui.

Il a une éthique: l'individualisme pur et dur et le respect des contrats, ses maitres à penser se trouve dans l'extreme droite américaine. Il a une éthique mais il n'a pas de morale: il détourne au maximum profitable pour lui les termes d'un accord.

C'est pourquoi il est charmant avec vous tant qu'il a besoin de vous et n'hésite pas à se montrer odieux autrement.

Il n'a aucun fidélité envers son institut de recherche et dit n'y rester que tant qu'il est ok avec les conditions. Il n'a aucune fidélité envers son domaine de recherche et dit n'y rester que tant que c'est facile d'avoir des résultats rapidement. Il n'a aucune fidélité envers les gens, il les utilise, ca il ne le dit pas, mais je l'ai experimenté directement.

- le gout de l'argent

Je me rappelle qu'il devait négocier avec d'autre professeur un contrat de collocation où lui ne serait jamais dans l'appartement (pour des raisons administratives). Il a apprement négocié afin de payer le moins possible, mais les autre lui au final fait payer un tarif presque normal. Ces deux personnes m'avait dit qu'il est très pingres.

Ce que j'avais déjà pu constaté par ailleurs. Lorsque je venais de m'installer dans mon appartement il a proposé de me vendre une chaise de travail. Son ancienne chaisse de travaille. Celle-ci était nettement usée, mais était encore assez fonctionelle. Il me l'a vendu un peu plus que le moitié prix d'une neuve. Ce que je ne savais pas, car je ne connaisais pas le prix d'une chaise. J'ai appris à mes dépends quand j'ai voulu la revendre par la suite que ce genre d'objet est presque invendable, surtout dans la condition ou il était. Je n'aurai jamais imaginé qu'on puisse etre aussi minable, mais il l'a été, au lieu de me donner magnaniment une chaise qui ne vaut pas grand chose.

Il n'y a pour lui pas de petites économie, dès qu'il est question d'argent il devient intraitable, meme si la somme est dérisoire. J'ai déjà parlé du fait que bien qu'il gagne 12000 euros par mois il se faisait payer son essence par un autre postdoc (15 euros le plein). Essence qui bien entendu ne couvre pas seulement les trajets de covoiturage. Tous services appel à un rendu, mais il ne se gène pas pour se servir plus si il le peut.

Mais là ou il est le plus intraitable c'est pour son sallaire qu'il et ses grosses dépense qu'il négocie toutes extrèmement attentivement, longuement et minuteusement. Je n'étais pas là bien sur, mais je l'ai souvent entendu parler de cela.

- sa faiblesse à lui

Iyad Rahwan est scientifiquement faible (seulement 3 ans dans une discipline sans aucun rapport avec son travail précédent) et il le sait. Il assume ne pas connaitre un assez grand nombre de choses qu'il devrait avec un peu trop de décontraction, et ne reconnait pas en connaitre certaine avec un peu trop de fierté.

Plus que remettre en cause sa compétence qu'il sait faible, ce qui est facillement écartable car personne dans le labo ne s'y connais vraiment à ce sujet, c'est remettre en cause son pouvoir qu'il ne supporte pas: qu'on ne soit pas en admiration ou tu du moins soumis devant lui, c'est ca le vrai problème. Cela fait s'écrouler les fondement de son masque de responsable scientifique: sans celui ci il est nu, et sans le travail aveugle et incontestés de ses subalternes il n'est rien.

Mis en difficulté, quand on insiste pour négocier ou faire falloir son interet, il réagit par la violence et la menace, et comme il a du pouvoir par la vengeance également. Toutes ses douceurs apparentes disparaissent pour le laisser apparaitre tel qu'il est vraiment: un monstre d'égoisme et de domination.


* Conclusion

Il avait visiblement beaucoup lu à propos de management et de manipulation. Ce n'est pas très étonnant dans la mesur ou sont domaine de recherche précédent était la négociation et l'argumentation.

Il a donc appliqué des techniques qui était bonnes mais 1) sans intégrité à cause son amoralité 2) et sans écologie à cause de son égoisme aigu et revendiqué et 3) sans direction à cause de son manque de compétence.
La plupart de celles-ci font recours à de la manipulation, ce qui est mauvais à long terme. Et il a aussi pas appliqué d'autres bonnes techniques de manangement à cause de son besoin de pouvoir et de domination.

Quitter ce chef était ma meilleur décision cette année là. J'ai donc voté avec mes pieds en quittant l'entreprise. Il a été vraiment surpris quand je lui ai annoncé et n'a rien dit sur le moment.
Quelques jours plus tard il a au final dit que le département de ressources humaines ne pouvait prolonger mon contrat, un dernier défaussement de responsabilité de sa part.

Mefiez vous de lui si vous avez affaire à le rencontrer un jour et des manipulateurs sournois en général.
Et si vous avez une ame innocente et ingénue, lisez tout de suite un livre sur la manipulation pour ne jamais vous faire avoir, il vaut vraiment mieux prevenir que guérir dans ces cas là.




15/11/2014

Rosetta Mission

I can not judge neither the scientific nor the engineering achievement of the Rosetta/Philae mission. However, the biggest success of the mission so far I can confirm was a marketing achievement.

I have been hopping for something like that to happen for years and I am very glad that this happened at least. As an European I have always been surprised about how in every outlet we can read "NASA did this", "NASA plans to do that" almost all the time while at the same time reading close to nothing about European achievements and plans. Because I knew European already achieved, were achieving and planned to achieve some impressive shit too.

It seems that the mindset in the USA is to be incredibly proud of oneself and bragging about anything you achieved and share it live and passionately. In Europe the mindset seems to be quite different: be insecure about one's achievements, never brag about them, wait for your projects to finish before even talking about them, and when talking about them do it in the most formal, neutral and concise way.

If these cultural prejudices bear some truth, and I believe they do, no wonders why NASA is so popular and the ESA so unknown. And it is not just about ESA, the same goes on for other European scientific efforts. For instance, earth based observatories (VLT and ALMA anyone?), space based observatories (Gaia and Hershel anybody?) and particle physics - with the exception of CERN which is too big to ignore.

Granted that NASA did achieve much more than ESA: landing men on the moon, landing (and crashing) robots on Mars, space shuttle. But ESA crashes robots on Mars too! And would have done it as early as 1996 had not the Russian rocket carrying it exploded. But these are mostly part of history.

The rest is less impressive and on par with ESA. ISS is an international effort, the Hubble space observatories has ESA instruments on board and  the Cassini and Ulysse missions where joint NASA/ESA work. However, NASA overflows public with images, while ESA barely outreaches, not that it hasn't anything to show for!

Europeans, including scientists, don't like the spotlight and mixing PR with work, fortunately with the Rosetta mission ESA came out of its torpor to claim its fair share of fame in the world imagination.

The PR was brilliant:
- a very impressive (and costly?) short feature starting a recognizable major actor from one of the most followed series
- public engagement over twitter with live update as if Philae was an human. The account reached 330k  followers. Public engagement to choose a name and flying the winner to Darmstadt.
- news outlets reported a lot about the mission from the moment is was reported that the comet smelled bad. Such trivia is people's crack, but it really got people interested.
- the focus on the uncertainty of each operations, like everything could fail at any point yet suceeded, was catchy if not entirely honest

In a word it was entertaining, hooking and somehow inspiring.

As a consequence, people form around the world felt emotionally connected with the mission, and specially with the lander Philae. The fact that its batteries were about to die quickly made it even more alive. Even if money was spent not on science, the fame and connection if gained to the agency was totally worth it, because it will help attract talented scientists to ESA and Europe in general.

It is one of the most cruel lesson of life for shy task-oriented introverts and achievers like me and one of the happiest facts for bold people-oriented extroverts like slackers and publicists: what you did is not half as important to others as how you present it - event if you did great.





Now on the engineering side. I wonder. I wonder how they could be smart enough to make Philae land with the precision of about a meter and how they could not be smart enough to have it bounce rather than land...

Coming at the smallest speed possible seemed the best thing to do... with small downward thrusters to prevent gaining to much momentum, instead Philae had a big upward thruster to repel it back to the comet once it landed and would had started bouncing.

Also having Philae landing with just ballistic impulse of rosetta and no position correction is an astonishing feat. Yet it bounced, rather than landed. Strange that if they managed to get this right they didn't manage to get simpler stuff right.

Event technically... thruster not working while this is core of space tech and harpoons not working while this is super low tech that is disappointing. But the PR was good enough to make us not see these blatant failures.

Even when it "landed", it was said that one of its foot didn't touch the ground, there are three stable  realities that correspond to this: be on the edge of cliff, be on uneven ground, or more prosaically lying on the side. Good PR again ESA, keep it this way to make us dream even more!