Mon ancien chef ne touche pas une bille en science et n'a aucune morale, mais n'est pas pour autant nul en tout, bien au contraire. Il est deux domaines dans lesquels il excelle: la manipulation et le management. Voyons plus en détails comment il s'y est prends.
Le premier signe qu'il est très fort en manipulation, c'est qu'il parvient toujours à ses fins. Pas une fois à la fin d'une réunion il n'a été décidé autre chose que ce qu'il avait déjà décidé.
Le deuxieme signe qu'il est très fort en manipulation, c'est que ces décisions de fin de réunions, ce n'est jamais lui qui nous demandait directement de les réaliser, mais nous qui nous y engagions.
Le troisième signe qu'il est très fort en manipulation, c'est que quand on remet en cause certaines choses il n'hésitait à mentir pour lui donner un aspect favorable.
Le dernier signe qu'il est fort en manipulation, c'est quand on pleure seul de rage sur son lit en repensant à ce qu'il nous a fait vivre. Cela ferra l'objet d'un autre post sur mon expérience avec le harcellement moral.
Le véritable signe qu'il est fort en manipulation c'est que j'en suis à ce point mal que près d'un an après les faits j'en vienne à écrire à propos de cela un post long et détaillé. Cela est loin d'etre ma première tentative de comprendre ce qui m'était arrivé, mais la première qui a porté.
Je reviendrai plus tard sur ses techniques de manipulation, je veux d'abord présenter ses techniques de management, qui, elles, pretent moins à controverse, quoi que nous verrons que c'est en fait loin d'être aussi simple.
* Management
Ses techniques de management sont largement bonnes, je les présente ici, et elles sont indénibablement positives si on les juges à leur valeur faciale. Moi meme je les sentais comme habilles et sensées quand je les vivais.
Cependant nous verrons juste après les revers de ces méthodes en pratique.
règles et leurs aspects positifs
MG1) Il est très souriant, très aimable et a l'air de sincèrement se soucier de vous. Et je pense que c'était largement le cas, dans la mesure néanmoins où il a besoin de vous. Il est presque affable meme quand il vous propose à boire et des petits gateau presque systèmatiquement et qu'on commence les réunions en bavardant. On se sent à l'aise, on le sent spécial, on se sent spécial, on a envie de ne pas le decevoir.
MG2) Il fait en sorte que chaque réunion se termine par une decision claire, et ce que l'on doit (i.e. les autres doivent) avoir fait pour la prochaine fois. C'est assurément une bonne pratique.
MG3) Lorsqu'on lui écrit un rapport il faut qu'il ai une structure précise: après avoir expliquer tous les détails de ce qui a été fait, il faut écrire à la fin trois choses: un résumé très succint des résultats, une liste de suggestions d'actions et préicser une action particulière que l'on recommande. L'idée étant qu'il puisse se contenter de lire la conclusion et les suggestion sans avoir à lire le reste pour pouvoir décider.
MG4) Lorsque vous avez une idée personnelle il dit: "je suis très content que tu aies pensé à cela, et je pense que ca sera très bien que tu travailles dessus, mais après, je pense que la priorité maintenant est de travailler sur telle autre chose", et cette chose est toujours ce sur quoi il veut qu'on travaille.
MG5) Il est très entousiaste et ambitieux à propos de vous, à propos du projet et à propos de son approche. Il déploie force de superlatifs et adjectifs positifs. On se sent très motivé, on a à coeur de réussir et on y croit. La vision qu'il a pour nous et notre travail, dit-il, est de publier dans "science" ou "nature", rien de moins.
MG6) il est préfère le travail de fond aux petites modifications incrémentales, et donc est ok par rapport au fait de publier peu, dans l'idée de publier très bien. Voilà qui semble avant gardiste.
MG7) il dit souvent aux gens qu'ils doivent "push extra hard" sur leur travail. Il dis cella en contrepartie de requetes personelle, meme minime, et il dit cela aussi quand le travail n'avance pas car il ne donne pas les résultats qu'il souhaite.
MG8) il supervise de loin, infrequement et rapidement, ce qui a pour but de lui dégager un maximum de temps libre pour lui meme et de laisser un maximum les autres s'occuper du travail concret.
MG9) il laisse à ses subalternes de l'autonomie.
aspects négatifs des règles
MG1: une fois qu'on a percé à jour que quand il n'a pas besoin de nous il pourrait tout aussi bien nous planter un couteau dans le dos, on perd toute confiance en lui et toutes ses mimiques de sympathiques deviennent repoussantes.
MG2: avoir une décision est bien... quand il y a des décisions à prendre. Prendre des décisions meme quand il n'y en a pas à prendre est inutile et témoigne d'un manque de vision et d'assurance. Prendre des décisions quand on a pas eu le temps d'aborder les différents aspects de la question est mal. Prendre des décisions sans avoir pris en compte le feedback des derniers résultat est très domageable. C'est pourtant ce qui se passe avec lui presque à chaque réunion.
Pire encore, sa constance dans l'insconstance: il ne se souvient jamais de ce qu'on a discuté ni décidé lors d'une dernière réunion, et en pratique presque jamais il ne s'intéresse pas à cette décision qu'il prend bien soin d'établir.
MG3: il ne lit pas les rapports, et le plus souvent pas meme les conclusions. il ne cherche pas à comprendre les détails de pourquoi les résultats ne marche pas. Il est impossile dans ce cas de faire des choix informés. La plupart des décisions qu'on a prise - qu'il a prise - sont des directions aléatoires. Et non seulement il l'assume mais il le proclame.
MG4: en pratique on ne travails jamais sur ses idées personnelles et toujours sur les siennes. Donc il ne considère pas ses postdoc comme des chercheurs mais comme des "super larbins" i.e. des étudiants de Master qui travaillent plus vite. Si ses idées étaient bonnes ou qu'il avait une expertise du domaine, ca pourait encore passer, mais ce n'est pas le cas, et se priver de l'avis, du talent, de l'experience et de l'immagination de ses collaborateurs est une grave erreur.
MG5: cet enthousiame avait pour seul but de nous motiver à travailler avec ardeur. Il nous présentait une carotte gigantesque au bout d'un travail énorme. En vérité cella était illusoire. Lui meme n'a publié qu'une fois dans la revue science et en tant qu'auteur le moins significatif d'un article. Qui plus est le terme qu'il utilise le plus est "cool" et c'est de loin son critère le plus important pour décider d'une direction de recherche et juger la qualité d'un papier ou d'un travail. Ce qui va sans dire mais mieux en le disant, est extrèmement réducteur et peu approprié.
MG6: une telle approche en science est tout à fait louable. Cependant lui meme avant de se permetre cela a fait tout un tas de petites publications futiles. Si on ne publie pas c'est plus grave pour nous, postdocs et étudiants, que pour lui.
MG7: travailler trop c'est mal. Cella pousse les gens à l'épuisement voir au burn out. A ma connaissance nous sommes au moins deux à avoir fait un burn out pendant l'année que j'ai passé sous sa direction. Et cela c'est très grave car c'est une perte de productivité et de motivation à long terme. Tout ca le plus souvent pour des gains à court terme. Troquer des requetes contre du travail en plus, fait tout à fait sens logiquement, mais en pratique laisser les gens vivre leur vie et accepter des petites aménagement et pertes rapporte plus que de vouloir les gérer comme des machines. La gestion comme des machine marche si bien que les gens se cassent.
MG8: Il se comporte comme si il était un roi au dessus du travail et de ses détails et qu'il avait pour fonction de régner sur une cours d'étudiants. Il en a le flègme et l'arrogance, comme si tout ce qu'il faisait pour nous était une concession bienveillante. Sa responsabilité s'arrete cependant bien vite, il dit que pour lui idéalement son role est de trouver un titre d'article une idée de figure principale, et de laisser les autres faire le reste. Son travail consiste alors à aller dans des réunions et à dire et écrire qu'il est très occupé, mais à être rarement présent dans tous les cas. A etre aussi loin des réalité du travail il devient un mauvais leader, à se donner des airs plus qu'à faire il perds la confiance des autres.
MG9: les gens autonomes sont plus motivés et connaissent à fond leur sujet. Cependant il n'écoute aucun feedback de ceux qui ont les mains dans le camboui et c'est lui qui prends toutes les décisions. En étant aussi éloigné du travail il prends des mauvaise décisions, en ne faisant pas confiance à son équipe pour etre autonome dans l'approche du problème, il se coupe de beaucoup de possibilités et rend son équipe moins efficace.
Au final je soupconne que le facteur principal est que cela n'était pas sa spécialité il ne savait pas quoi publier et dans quelle direction rechercher. Ses compétence de management ne sont pas mauvaise. Elle sont cependant appliquées avec cynisme et hypocrisie par quelqu'un qui ne sait en réalité pas dans quelle direction rechercher.
* Manipulation
A bien y regarder plusieurs de ses techniques de management sont pour la plupart des techniques de manipulation. Retrospectivement, après avoir écrit ce post, je me suis rendu compte que la plupart des techniques sont celles de "How to win friend and gain influence" de Dale Carnegie, et que mis à part la remise en cause de sa personne il les applique presque toutes.
aspect manipulatoire des règles de managements
MG1: etre sympathique et se rendre sympathique, est très bien, sauf quand c'est avec des arrières pensées. Se faire le sympa, est probablement la plus simple des techniques de manipulation, il est plus difficile de dire non ou decevoir qqun qui semble vous accorder de la valeur. Le fait que l'on commence à travailler uniquement lorsqu'on est à laise avec ses gateau et la conversation est une manière de manipuler notre état pour que l'on soit plus consensuel et réceptif. On se sent à la fois à l'écoute et redevable de ses largesses.
MG2: prendre une décision n'est pas de la manipulation, sauf qu'il fait en sorte que ca soit systèmatiquement vous qui énonciez la décision "je dois faire X" il ne dit jamais lui meme "tu dois faire X" mais toujours "ca serait bien d'étudier X, qu'est ce que tu va faire?". Cela est une technique de manipulation qui exploite le fait que lorsqu'on s'engage verballement on se dédie beaucoup plus à la tache.
MG4: il ne dit pas frontallement non à notre idée personnelle, au contraire il en dit beaucoup de bien! Il dit simplement qu'on pourra la faire après qu'on ai fait autre chose, ce qui ne vient jamais. Et meme cela il le dit le moins directement possible: "je pense qu'il vaut mieux commencer par (mon) X et ensuite faire (ton) Y, est ce que tu es d'accord?". Avec un tel compromis il est difficile de protester et on aquièce, c'est une stratégie de reciprocité accompagné par des mots doux et positifs. Qui plus est, comme dans M2, cela nous fait engager verballement à faire ce qu'il a dit, sans pour autant nous en avoir donner l'ordre!
MG5: l'entousiasme été produit par une promesse très grosse et très vague, mais pas logiquement intenable. De plus elle semblait dépendre de notre ardeur au travail, alors que ce n'est uniquement le cas. Cependant ni que le but était hypothetiquement atteignable ni que ca depende de notre ardeur n'était contestable. Donc on a tendance à engoufrer tous ses efforts de manière déraisonnée.
MG6: Ne pas pousser à publier dans un environnement publish or perish n'est pas raisonable en pratique. C'est avant gardiste ou suicidaire. Et quand on comprends que son personnel est pour lui du personnel remplacable à volonté, c'est meutrier d'un point de vue académique. La manipulation consiste à faire croire que c'est bien pour nous, alors qu'en réalité c'est surtout bien pour lui: pour qu'il publie un travail de fond qui lui valle une grande reconnaissance qu'il désire tant.
MG7: encourager les gens est une chose, les tromper en est une autre. Les encourager à l'effort quand soi meme on ne fait rien c'est bas, et quand en plus on a quelque chose à en retirer c'est encore plus bas. En cella il se sert de l'autorité et non de la seduction pour pousser les gens à agir.
MG8: la manipulation consiste à se donner une image de génie et de personne très occupée afin d'exercer de nous pousser à etre le plus bref dans nos rapports avec lui et le plus soumis possible à ses décision quasi divinnes.
MG9: des gens qui se sentent responsables et autonomes sont plus motivés. Mais le piège est qu'ils sont autonomes uniquement pour faire ce que lui a décidé de faire: tout raisonnement et approche indépendante est au contraire systèmatiquement découragée (ce qui en recherche est un comble, doublement quand ca n'est pas son domaine d'expertise). Au final on devient une machine à executer ses volontés, ce qui est déshumanisant, et on est trompé sur notre situation.
* Mensonges et Mauvaise foi
Ses mensonges les plus fréquents était de nous faire croire en ses compétence et qu'en travaillant extrèmement dur selons ses directives on aurait des résultats incroyablement bons que l'on publiera dans les meilleurs revues du monde. Cela était son mantra pour nous tous. Il nous regardait en souriant en ayant l'air insipiré et le répétait sans cesse, plusieurs fois à chaque fois qu'on le voyait. On y a tous cru, la plupart y croient sans doute encore.
Quelques exemples:
- le covoiturage de la misère
Dans l'entretien d'embauche mené à distance il avait dit que je devrais vivre dans la ville B, où il habitte ainsi que les 2 autres membres de l'équipe, bien que l'université et les étudiants se trouvent dans la ville A. La raison: lui meme ne vas pas souvent à A et ca serra plus facile pour faire des réunions, qui plus est on fait du covoiturage pour aller à A. En pratique c'était bien différent: peu de réunion - mais je suis immédiatement accessible pour lui, le covoiturage est l'exception quand il a besoin de terminer une réunion avec nous plus tot - pas la règle ni l'esprit de partager le trajet, et surtout il s'est produit l'histoire vexante suivante.
Après m'avoir amené 3 fois et en étant (lui) apparement ravi de la conversation de son nouvel employé, à la quatrième quand les nouveautés s'étaient taries il a dit: "tu sais je pourrais ne pas t'ammener, et si je te prends je pourrais te laisser sur le bord de la route aussi...". J'étais baba, je ne comprenais pas de quoi il parlait. Il a dit que "d'autres pourraient aussi ne plus avoir envie de me prendre si tu ne fais rien". Au final ce qu'il voulait - et dit indirectement en me laissant prononcer le mot - c'était de l'argent. Je lui ai demandé quels étaient ses arrangement avec son autre postdoc (avec qui il covoiturait sans problème): il payait l'essence, et ce jour là il venait juste de payer l'essence. Il a donc dit "c'est bon pour cette fois, je te fais une fleur je t'apporte".
[ pour le contexte et comprendre à quel point c'est petit de sa part: il roule dans une Mercedes extrèmement luxueuse, il gagne 12000 euro par mois et dans ce pays le plein coute moins de 15 euro ]
- mission phantome et réelle hypocrisie
Le premier papier que nous avons eu accepté dans une conférence était aux USA. La conférence était également 6 mois après la fin de mon contrat. Je lui ai demandé lors de mon dernier jour s'il me paierait la conférence. Il a dit que non, que si je voulait y aller peut etre mon prochain labo me paiera la voyage. Quelle mauvaise foi! Si lui meme n'était pas pret à me payer un voyage pour un travail qui l'interesse directement, comment pouvait il me faire gober qu'un insititut hypothétique qui n'aurait aucun intéret me paye le voyage. Ce sur quoi il ajoute: "mais peut etre une étudiante ou moi nous pourrons y aller et ca serra bien, ca ferra connaitre le travail".
Pour une fois je me suis pas laissé démonter par un argument bidon, j'ai répondu calmement: "l'intérêt d'aller à une conférence n'est pas de présenter un travail mais de faire du networking, rencontrer des gens". Ce à quoi il a répondu avec un air appeuré "c'est vrai". Et j'ai meme ajouter que j'en avais particulièrement besoin, ce qui n'a bien évidement rien changé à l'affaire.
premier mensonge: faire croire qu'un autre institut paiera pour moi, afin que je ne le solicite pas.
deuxième mensonge: présenter une conférence sous un jour trompeur afin de me faire croire que j'aurai autant à gagner en n'y allant pas et que donc je ne le solicite pas
Le fin mot de l'histoire, plusieurs mois après, c'est lui qui y est allé et il y a fait beaucoup de networking. Et pour y aller j'ai du lui envoyer un papier afin qu'il se fasse rembourser ses frais. Il a vraiment eu le beure et l'argent du beure dans cette histoire (et la laitière en plus, si je vous racontais l'histoire entière).
- un, deux, trois mensonges
Lorsque le principal projet sur lequel j'ai travaillé sous sa férule ne donnais toujours pas de résultats, j'ai décidé de mon propre chef de travailler sur un projet secondaire que j'avais laissé de coté. Je l'en avais informé, et au bout d'une semaine, alors que déjà des résultats commencaient à venir il m'a dit "jai décidé qu'il vaut mieux arreter l'ancien projet et se concentrer sur celui là". Sans blagues... Il faut pas qu'il perdre la face je comprends. Mais ca montre bien qu'il n'accepte pas ses responsabilité, à savoir l'échec de l'ancien projet pour lequel il m'accuse, et qu'il n'accepte pas que d'autre personnes que lui peuvent avoir des intitiative - pire, des bonnes initiatives. Et donc pour couvrir cela il fait croire que c'est lui qui prends les bonnes décisions retrospectivement. J'ai pas mouffeter pour ne pas jeter de l'huile sur le feu, mais c'est sur que d'autres ne pourront que le croire.
* Attitude personnelle
Quelques autres traits de son caractère:
- un dédaigneux
parler derière le dos des gens et en dire du mal d'une manière extrèmement crues. Par exemple un étudiant très sympa mais qui avait du mal dans ses études: bien loin de se pencher sur son cas pour l'aider (ce que j'aurai fait, et ce qui est le role d'après moi d'un enseignant) il l'appelait "the looser" et essayait d'en rire avec les autres professeurs.
par rapport à un labo particulier que nous connaissons tous les deux, il dit c'est bien ce qu'il font, mais c'est assez "meh" (i.e. un "bof"). Il dit de meme du reste de la recherche en informatique. Il aime particulièrement dire que ce que font les autres c'est nul et qu'ils sont mauvais, sont visage s'éclaire vraiment à ces moments là.
- un opportuniste
Sa spécialité initialle était l'argumentation, qui est une sous thématique de l'intelligence artificielle et de l'informatique. La spécialité de l'équipe qu'il dirige est "l'informatique appliquée aux sciences sociale" avec si possible du big data.
Il clame haut et fort ne pas s'intéresser à l'informatique et vouloir travailler dans le domaine de "computational sociale science" par ce que c'est plus facile de publier dans des journeaux prestigieux. Et en effet c'est un travers reconnu de cettes branche: il y a bcp de publications assez creuses qui se retrouvent effectivement très haut.
Il travaillait sur le crowdsourcing tant que c'était à la mode, mais pas trop à la mode. En effet, une fois que tous les résultats le plus simple à obtenir on été obtenu, effectuer un travail de qualité, meme moyenne, requiert trop de connaissance de la litérature et trop de connaissance spécifique, il a décidé d'arreter et de passer à autre chose.
Il choisit un domaine de recherche non pas par interet scientifique, mais par facilité de publier afin d'obtenir ce qu'il veut: de la célébrité. Il l'a fait sur le conseil d'un ami (Manuel Cebrian) très bien connecté dans ce millieu là justement et vers lequel il se tourne systématiquement pour toute décision scientifique importante.
- tous pour lui et lui pour lui
Il est quelqu'un qui aime beaucoup sa propre personne et qui ne lui refuse rien: splendide appartement, splendide voiture, splendide emploi. Son ambition personnelle est à court terme l'argent, à long terme la célébrité, et dans tous les cas le pouvoir.
Il n'aime pas beaucoup travailler par contre, et il n'aime pas non plus son domaine de recherche: l'informatique en générel et quoi que ce soit d'autre en particulier. Pour réussir il doit donc s'appuyer sur le travail d'autruit. Et c'est en cela qu'il est le plus fort. Il sait extrèmement bien faire deux choses: tirer son épingle du jeu et faire travailler les autres pour lui.
Il a une éthique: l'individualisme pur et dur et le respect des contrats, ses maitres à penser se trouve dans l'extreme droite américaine. Il a une éthique mais il n'a pas de morale: il détourne au maximum profitable pour lui les termes d'un accord.
C'est pourquoi il est charmant avec vous tant qu'il a besoin de vous et n'hésite pas à se montrer odieux autrement.
Il n'a aucun fidélité envers son institut de recherche et dit n'y rester que tant qu'il est ok avec les conditions. Il n'a aucune fidélité envers son domaine de recherche et dit n'y rester que tant que c'est facile d'avoir des résultats rapidement. Il n'a aucune fidélité envers les gens, il les utilise, ca il ne le dit pas, mais je l'ai experimenté directement.
- le gout de l'argent
Je me rappelle qu'il devait négocier avec d'autre professeur un contrat de collocation où lui ne serait jamais dans l'appartement (pour des raisons administratives). Il a apprement négocié afin de payer le moins possible, mais les autre lui au final fait payer un tarif presque normal. Ces deux personnes m'avait dit qu'il est très pingres.
Ce que j'avais déjà pu constaté par ailleurs. Lorsque je venais de m'installer dans mon appartement il a proposé de me vendre une chaise de travail. Son ancienne chaisse de travaille. Celle-ci était nettement usée, mais était encore assez fonctionelle. Il me l'a vendu un peu plus que le moitié prix d'une neuve. Ce que je ne savais pas, car je ne connaisais pas le prix d'une chaise. J'ai appris à mes dépends quand j'ai voulu la revendre par la suite que ce genre d'objet est presque invendable, surtout dans la condition ou il était. Je n'aurai jamais imaginé qu'on puisse etre aussi minable, mais il l'a été, au lieu de me donner magnaniment une chaise qui ne vaut pas grand chose.
Il n'y a pour lui pas de petites économie, dès qu'il est question d'argent il devient intraitable, meme si la somme est dérisoire. J'ai déjà parlé du fait que bien qu'il gagne 12000 euros par mois il se faisait payer son essence par un autre postdoc (15 euros le plein). Essence qui bien entendu ne couvre pas seulement les trajets de covoiturage. Tous services appel à un rendu, mais il ne se gène pas pour se servir plus si il le peut.
Mais là ou il est le plus intraitable c'est pour son sallaire qu'il et ses grosses dépense qu'il négocie toutes extrèmement attentivement, longuement et minuteusement. Je n'étais pas là bien sur, mais je l'ai souvent entendu parler de cela.
- sa faiblesse à lui
Iyad Rahwan est scientifiquement faible (seulement 3 ans dans une discipline sans aucun rapport avec son travail précédent) et il le sait. Il assume ne pas connaitre un assez grand nombre de choses qu'il devrait avec un peu trop de décontraction, et ne reconnait pas en connaitre certaine avec un peu trop de fierté.
Plus que remettre en cause sa compétence qu'il sait faible, ce qui est facillement écartable car personne dans le labo ne s'y connais vraiment à ce sujet, c'est remettre en cause son pouvoir qu'il ne supporte pas: qu'on ne soit pas en admiration ou tu du moins soumis devant lui, c'est ca le vrai problème. Cela fait s'écrouler les fondement de son masque de responsable scientifique: sans celui ci il est nu, et sans le travail aveugle et incontestés de ses subalternes il n'est rien.
Mis en difficulté, quand on insiste pour négocier ou faire falloir son interet, il réagit par la violence et la menace, et comme il a du pouvoir par la vengeance également. Toutes ses douceurs apparentes disparaissent pour le laisser apparaitre tel qu'il est vraiment: un monstre d'égoisme et de domination.
* Conclusion
Il avait visiblement beaucoup lu à propos de management et de manipulation. Ce n'est pas très étonnant dans la mesur ou sont domaine de recherche précédent était la négociation et l'argumentation.
Il a donc appliqué des techniques qui était bonnes mais 1) sans intégrité à cause son amoralité 2) et sans écologie à cause de son égoisme aigu et revendiqué et 3) sans direction à cause de son manque de compétence.
La plupart de celles-ci font recours à de la manipulation, ce qui est mauvais à long terme. Et il a aussi pas appliqué d'autres bonnes techniques de manangement à cause de son besoin de pouvoir et de domination.
Quitter ce chef était ma meilleur décision cette année là. J'ai donc voté avec mes pieds en quittant l'entreprise. Il a été vraiment surpris quand je lui ai annoncé et n'a rien dit sur le moment.
Quelques jours plus tard il a au final dit que le département de ressources humaines ne pouvait prolonger mon contrat, un dernier défaussement de responsabilité de sa part.
Mefiez vous de lui si vous avez affaire à le rencontrer un jour et des manipulateurs sournois en général.
Et si vous avez une ame innocente et ingénue, lisez tout de suite un livre sur la manipulation pour ne jamais vous faire avoir, il vaut vraiment mieux prevenir que guérir dans ces cas là.